La sexualité

C’est un thème que je souhaitais aborder depuis un moment. Après l’avoir suggéré à Délio, ce dernier m’avait indiqué que lui aussi avait pensé à ce thème… Aussi, je l’en remercie.

Tant de questions sur ce sujet. Des questions qui nous concerne tous. La sexualité s’est beaucoup démocratisée ces dernières années notamment avec la révolution sexuelle, on pense, voit et aborde différemment les questions relatives à la sexualité.

On ne peut pas négliger les côtés positifs de cette libération mais, jusqu’où allons-nous pousser cette libération ? Il semblerait que même le simple tabou n’ait plus sa place dans notre monde, au nom donc de « la liberté ».

Je trouve que cette même liberté sexuelle est ambivalente car elle est source d’angoisses.

Comment ne pas se perdre dans ce monde ou tout évolue trop vite ou les mœurs et les codes changent. Nos repères sont bousculés. Délio dirait surement « il faut surfer sur la vague » oui mais… à quel prix ?

Où en est le couple aujourd’hui, à l’heure où les relations amoureuses constituent un marché lucratif à travers les applications, les réseaux sociaux mais aussi à l’industrie télévisuelle ? Comment passer de relation virtuelles et désincarnées à un chemin authentique à 2 ?

La sexualité est un sujet inépuisable qui soulève beaucoup de questions. Je me pose donc cette question et vous la pose également : la sexualité est-elle indispensable dans notre vie ?

Certains répondront : OUI forcément ne serait-ce que pour procréer ! NON avec le développement de la GPA-PMA. D’autres diront que le sexe n’est pas nécessaire pour être épanouie notamment si nous avons une spiritualité développée. Des sages vous diront de ne pas oublier votre « sacré féminin », des moins sages que « ça compte » voir « indispensable ». Oulala… Perso, je me sens un peu perdue !!!

Aussi, comment faire lorsque votre sexualité a été amputée après des crimes (viol, inceste, harcèlement etc…) Comment se construire ou se reconstruire… faire confiance ?

Comment gérer émotionnellement et physiologiquement notre sexualité lorsque notre partenaire, qu’on aime, est handicapé ou à un handicap et que malgré toutes les alternatives de guérison rien n’y fait ? Devons-nous trouver un « complément » pour parvenir à l’épanouissement et la plénitude (infidélité ?) ou tout simplement y renoncer par amour ?

Avant de conclure, je souhaite vous faire part d’un extrait d’un article sur la même thématique où un homme posa la question un jour à l’actuel dalaï-lama :

« Comment ne pas nourrir de ressentiment envers ma partenaire ? (Car leurs) disputes l’éloignaient considérablement des projections et des premiers moments agréables (qu’ils avaient) vécus ensemble ». Le dalaï-lama lui donna la réponse suivante : observer l’autre tel qu’il est, sans attendre. C’est la manière de révéler, développer pleinement son humanité. Le dalaï-lama suggéra ainsi de travailler l’acceptation de l’autre pleine et entière.

L’intimité d’un quotidien avec un être humain réel est l’opportunité d’un chemin de tolérance et d’humanisme. Accepter l’autre comme une « existence incomparable et autonome à son côté ».

Alors voilà mes chers amis, les petites lumières de la maison LDCA, j’espère que nous puissions échanger librement, sans tabou, et partager sur ce sujet avec l’avis éclairé de notre « chef de tribu » !

Avec toute mon affection.

Cath