La place vue par Céline :

Voilà, je me demandais si nous avions une place ? Et d’autant plus un positionnement à prendre ?

Je m’explique :

Nous passons toute notre vie à chercher notre place (surtout à l’adolescence, en tous cas c’est là que c’est le plus conflictuel pour nous) et puis on dirait que tout ça s’évanouit, ou nous échappe au seuil de notre mort. Comme s’il n’avait jamais été question de ça.

On veut laisser notre empreinte, être reconnu, considéré, avoir un espace… c’est comme dans cette file d’attente que tu décris : nos égos crient plus fort que notre âme qui nous regarde en souriant mollement avec bienveillance.

Je finis par me demander si cette idée de chercher sa place ne nous appauvri pas en fin de compte.

Et puis toi, tu me dis toujours qu’on est là où on doit être, que tout est parfait, « en place ». Si tout avait une autre place est-ce que ce ne serait pas parfait ?

Nos consciences ne peuvent pas le savoir.

Est-ce que c’est en prenant place qu’on se positionne ? Est-ce que ce n’est pas là notre plus grand mal ? Le jugement…

Je ne sais plus, tout ce dont je suis sûre c’est que plus je lâche prise, plus je laisse aller les choses et moins mon cœur se rigidifie, et plus je suis sereine et bienveillante.

Je veux travailler à ça, je ne veux pas prendre une place, je ne veux pas avoir juste ou tort, j’aimerai juste pouvoir accepter ce monde et surtout m’accepter dedans.

Ha ben la voilà ma place !