LA SOUFFRANCE

Il est important de parler de la souffrance pour détrôner le mythe qui y est associé. N’en déplaise aux institutions et autres religions castratrices, non, nous ne sommes pas sur cette Terre pour souffrir ! Il ne tient qu’à nous de nous libérer de ces paradigmes pour dépolluer notre système et vivre notre LIBERTÉ intérieure.

Il y a plusieurs types de souffrances, la souffrance que l’on s’inflige, la souffrance que l’on subit, la souffrance physique, la souffrance morale, la souffrance que l’on veut prendre aux autres… La souffrance est donc un vaste sujet ! Il en dépend beaucoup de notre appréhension et de notre capacité à accepter et à faire circuler l’énergie à l’origine de cette souffrance. Pour bon nombre d’entre elles, nous les créons nous-mêmes par des formes de pensées négatives trop orientées vers le passé, en ruminant des événements néfastes. À ne pas les laisser circuler, les souffrances morales s’agrègent petit à petit dans votre système et vont déclencher les souffrances physiques. Ces dernières font partie des souffrances que nous pouvons dompter en acceptant ce qui en est à l’origine, en l’assimilant, en l’intégrant, en acceptant d’avoir été victime mais en décidant de ne plus l’être. En effet, lorsque vous avez détecté une fois l’origine d’une souffrance, que vous en avez identifié ses fondements, si vous arrivez à les détruire vous détruirez l’essence même de cette souffrance et tous les symptômes disparaîtront qu’ils soient physiques ou moraux.

Comme lorsque nous identifions une source de souffrance de l’enfance. Certes, lorsque nous étions enfants nous n’avions pas le choix ; nous avons subi cette souffrance et les douleurs inhérentes, mais même si l’enfant a subi, l’adulte, lui a le choix ! Il a le choix de ruminer ses souffrances ou de les dépasser et de s’en dédouaner car l’adulte est créateur de sa vie, il n’est plus dans le « je subis », il est dans le « je vis », dans le « je suis » !

Beaucoup de personnes souffrent de la souffrance des autres, par empathie ou simplement parce qu’ils croient que prendre la souffrance des autres va les alléger. Si c’est ce que vous croyez, vous vous trompez ! Non seulement vous n’allégez rien du tout chez l’autre lorsque vous prenez sa souffrance mais vous vous alourdissez et vous mettez vous-même en état de souffrance. Ainsi, affaibli, il vous est impossible d’aider l’autre dans sa démarche de guérison. Le seul moyen d’aider quelqu’un en souffrance est de lui envoyer tout notre Amour, toute notre Lumière, toute notre Énergie, toute notre puissance énergétique et non de prendre sa souffrance et sa douleur. C’est en nourrissant l’autre de notre Amour et de notre forme de pensée créatrice qu’il va intégrer la notion de guérison intérieure et se s’affranchir de sa souffrance. Et, bien entendu, cela fera grandir en nous notre force d’Amour, nous renforcera et nous permettra de la partager et d’aider encore plus de personnes.

Il y a cette souffrance physique, la vraie douleur physique, et lorsque la médecine traditionnelle et la médecine douce n’en viennent pas à bout, il est probable qu’une source de souffrance n’est pas encore identifiée ou que simplement il s’agit d’une forme de dépassement de soi dans cette vie car elle trouve ses origines dans des vies antérieures. Il devient alors compliqué d’interagir dans cet état et le salut passe par l’acceptation de cette charge karmique. L’erreur serait alors de s’installer dans cette forme de victimisation qui est toujours une source de vie et de force pour la souffrance et vient inlassablement la consolider.

Vous l’aurez compris, l’acceptation et le détachement sont sources de libération pour l’Esprit, pour l’Âme et pour le corps. Pour le système de la matière comme pour le système de l’infini, se détacher et se libérer de ses charges aboutit bien souvent à la libération de la douleur physique .

Il est important d’entendre que l’on a été victime mais il est tout aussi important de ne pas se complaire dans cette victimisation et de ne pas l’accepter comme un état de fait grandissant et émergeant mais comme un état de fait ancien et qui dynamise une volonté de se libérer et de dissoudre cette souffrance. De fait, délivré de cette posture de victime, vous devenez créateurs de votre vie.

De même, pour les victimes d’une perversion de quelque nature qu’elle soit, pour dissoudre la souffrance, certes il est extrêmement important d’avoir conscience de cet état de victime mais il est d’autant plus important d’avoir la conscience de vouloir en sortir et de ne pas la laisser se pérenniser. En d’autres termes, de ne pas laisser la part belle aux manipulateurs ou aux pervers, de ne pas leur tendre le bâton pour qu’ils nous battent ! Si vous leur enlevez le bâton des mains, ils ne pourront plus vous battre ! Ce bâton c’est vous qui le leur tendez, par vos peurs, votre soumission, votre manque de confiance en vous, votre culture de la victime.

Être le créateur de sa vie est le plus important, lorsque nous prenons cette conscience de victimisation et que nous passons à l’action, nous anéantissons la souffrance qui y est associée et nous arrivons à retrouver un statut D’ÊTRE LIBRE.

Enfin, il est important de se dépolluer pour sortir de cette souffrance parce que toute souffrance a sa source dans une pollution, qu’elle soit interne ou externe, et si vous arrivez à libérer vos cellules de toute mémoire de souffrance votre système se libérera et les souffrances associées seront dissoutes.

C’est ainsi que la méditation, la pensée créatrice positive, le sport et toute autre activité qui vont apaiser l’esprit nous aident à nous nettoyer et à purifier nos cellules de ses mémoires d’aussi loin qu’elles puissent venir ; de cette façon, les souffrances associées disparaîtront et nous connaîtrons la paix intérieure, la paix du corps, de l’Âme et de l’Esprit qui font un avec l’Univers.

Si je devais vous donner un seul conseil pour dépasser vos souffrances, ce serait : « AGISSEZ et arrêtez de subir ! Soyez le créateur de votre vie, votre mode de pensée en est l’instigateur. »

Beau mois de décembre à toutes et à tous dans l’Action par l’AMOUR UNIVERSEL.

Délio