Quand la peur n’est plus naturelle, elle dévie comme toutes nos émotions. Nécessaire pour nous préserver et nous adapter face à certaines situations à risque ou dangereuses quand elle se fixe, quand elle s’amplifie, elle engendre des comportements à l’encontre de notre équilibre. Ces comportements entravent notre mouvement vers nous-même et notre réalisation. Elle devient le contraire de la confiance dans le déroulé naturel des choses et de notre potentiel.
Une des manifestations qui attire mon attention, c’est l’expression de la peur dans notre communication, dans notre écoute. Cette peur est comme un voile de calcaire qui vient ternir nos relations en fonction d’où la présence, la clarté se place en chacun.
Plaquer ses croyances, imaginer que l’on a forcément raison, vouloir convaincre, juger, comparer, se concevoir contre pour conforter un sentiment individuel tellement cher, ne pas valoriser la complémentarité, interrompre, se hâter, oublier le silence…
Qu’y a-t-il tant à perdre ?
Ce qui n’empêche pas de poser ses limites et de partager son opinion tout en respect voire fermeté quand la situation l’exige.
Voir l’autre comme un possible sans forcément l’assombrir avec les limites de nos lunettes, voilà le challenge !
 
Bises d’un coeur… qui chemine (-;