L’ACCEPTATION

« Ce que je ne peux pas changer je dois l’accepter.» Nous sommes souvent confrontés à des situations pour lesquelles nous n’avons pas les tenants et les aboutissants. Ces situations peuvent nous paraître injustes, peut-être douloureuses et parfois insupportables si nous ne les acceptons pas… L’acceptation nous permet de faire face à toute situation avec hauteur, légèreté et sagesse. La sagesse de l’acceptation est d’accueillir l’instant présent en ayant la certitude que tout est juste même si, de façon égotique, nous n’avons pas forcément les explications rationnelles et que, parfois, l’injustice nous paraît prédominante. Il faut bien intégrer le fait que tout est juste et désintégrer les croyances génératrices de douleurs ! Même si de nos yeux et de la mémoire de cette vie nous n’en n’avons pas la conscience. L’acceptation nous permet ainsi de nous libérer de toute négativité et de lui ôter sa substance, car nous avons conscience que la loi du karma s’applique. Cette loi du « cause à effet », cette loi de l’attraction, cette loi universelle, peu importe le vocabulaire que nous emploierons, signifie tout simplement que tous nos gestes, tous nos actes, toutes nos pensées et toutes nos paroles ont une conséquence sur le déroulement de notre vie présente et bien entendu de nos vies futures.

Ainsi, des événements rationnellement injustes dans cette vie peuvent aussi être la résultante d’un passif karmique. Pour être clair, nous validons ici l’existence des vies antérieures et leur influence sur notre vie présente. En fait, cette acceptation revient à être conscient de cette loi universelle qui est le « je récolte ce que je sème ». Aucune graine, aucune plante, aucun arbre ne pousse sans avoir été semé. Alors, disons-nous bien que tout ce que nous récoltons dans cette vie nous l’avons semé à un moment ou à un autre. Enfin, pour nos âmes humaines, les changements sont souvent difficiles à appréhender. C’est bien pour cette raison que la situation actuelle, avec celui, universel,de vibration que nous vivons, peut être très inconfortable pour certains qui luttent contre cette évolution. Il est nécessaire d’accepter ce bouleversement pour aller de l’avant. La métaphore la plus parlante qui me vienne à l’esprit pour illustrer cette pensée est le surfeur et la vague. Une grande vague peut être abordée de deux façons : le surfeur qui va glisser sur la vague et prendre beaucoup de plaisir et arrivera sur la plage épanoui et nourri de cet instant de grâce et, a contrario, le nageur qui veut passer au travers de la vague en l’affrontant de face et en nageant à contre-courant, il arrivera lui aussi sur la plage mais pas dans le même état…

Alors, comme je vous l’ai dit très souvent, « surfer sur la vague » c’est ACCEPTER.

Enfin, en matière d’acceptation, il y a pléthore de citations, j’en ai sélectionné qui résument le message que je voudrais vous faire passer en ce mois de juin. Bouddha dit : « Accepte ce qui est, laisse aller ce qui a été et aie confiance en ce qui sera. » ; par ailleurs, je ne résiste pas à vous partager celle de Sénèque qui rejoint la vague et son surfeur : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est apprendre comment danser sous la pluie. »

Je souhaite à tous et à toutes un très beau mois de juin dans l’acceptation de la beauté de la vie et la gratitude de toutes les glissades et les danses qu’elle nous offre !